La Fête de Saint-Hubert

Avant-propos

Son épouse Annie (✞) disait de lui sans ironie qu’il incarne la « mémoire du village » ; en fait, il ne semble pas que son assertion puisse souffrir le moindre doute.  Effectivement, après avoir effectué deux reportages circonstanciés à caractère historique (tous deux présents sur ce site), l’un sur les fanfares, l’autre sur les sociétés théâtrales, OMER HELLIN nous fait revivre les événements qui ont marqué la fête de Saint-Hubert depuis son origine, et ce grâce à une abondante documentation, soigneusement conservée.

Omer a, en effet, répondu très rapidement (il a d'ailleurs été le seul) à mes questions sur les origines de cette fête à Maubray. Voici donc son compte rendu agrémenté de photos d'archives et diaporamas.

Excellente lecture !

Serge ROMMES.

A. GENESE

I. L'initiateur. 

1.  C’est à ROBERT LEROUX, de nationalité française, copropriétaire avec son frère ALAIN de l’entreprise CHICOREE LEROUX, à Orchies (FR), que revient l’initiative de la mise sur pied d’une fête de Saint-Hubert à Maubray, en 1961 pour la première fois; pas de quoi s’en étonner puisque l’industriel du Nord de la France était passionné de chasse.

2. Alors que, par respect pour la coutume, ce genre de célébration aurait dû se dérouler à une date proche de la fête patronale, fixée par le calendrier au 3 novembre, l’époque choisie (fin juin-début juillet) par son initiateur fut plutôt anachronique. Il n’empêche qu’elle resta figée à travers le temps puisque, depuis l’origine, aucune dérogation n’eut lieu. La période pré-estivale fut en effet estimée plus propice à assurer un succès populaire à la manifestation ou, à tout le moins, à prendre une solide option sur sa réussite. La participation régulièrement nombreuse du public corrobora la rectitude du jugement ; hormis les Maubraisiens, un grand nombre de personnes étrangères à la commune – dont pas mal de Français au cours des premières années – ont toujours contribué à faire de cette commémoration un franc succès.

3. Ainsi, depuis 1961, sans discontinuer, Maubray honore annuellement avec faste, à cheval sur juin-juillet, le saint patron des chasseurs.

II. Les motivations de l’initiateur.
Quelles pouvaient être les motivations de ROBERT LEROUX ?

  • Par priorité : certes son amour pour la chasse ; par ricochet,  peut-être une ouverture à caractère tant social que mondain.
  • Mais pourquoi à Maubray ? : il faut savoir que ROBERT LEROUX est venu s’installer à Maubray dans l’immédiat après-guerre dans une propriété appartenant au Prince de Ligne, d’Antoing, et située à l’orée du bois de Lanchon. Il en fit sa seconde résidence, qu’il dénomma MA GUEOLE.

    Graduellement, il s’investit dans la vie associative du village. Son objectif non dissimulé était de réconcilier les deux clans qui s’affrontaient et divisaient la population depuis plusieurs décennies suite à des querelles familiales, à savoir :
    • d’une part, les tenants de la FANFARE ROYALE, et de son cercle dramatique ARS & CARITAS,
    • et d’autre part, les membres et sympathisants de la FANFARE L’UNION, et de sa troupe théâtrale LA RENAISSANCE.

En fait, malgré sa notoriété, ROBERT LEROUX échoua dans cette tentative, certes louable ; c’était, à n’en pas douter, faire fi un peu trop vite de toutes les dissensions du passé, par ailleurs encore bien vivaces à l’époque. 
Son investissement dans le mouvement associatif s’opéra par le biais d’un engagement ( sponsorisation ?) dans des activités à caractère sportif : balle pelote (très en vogue), cyclisme. Dans la foulée, il fut à l’origine de la création d’un SYNDICAT D’INITIATIVE, qui rassembla des personnes issues des deux tendances artistiques locales avec, en soutien, le curé de la paroisse LEON DEPAUW.
 
III. Organisation des fêtes de Saint-Hubert.
 
1. C’est ce SYNDICAT D’INITIATIVE qui, au départ, prit en charge l’organisation des célébrations, les chevilles ouvrières en étant MAURICE BRABANT (secrétaire) et PAUL DELLETTRE Junior (trésorier), sous la présidence de ROBERT LEROUX.
 
2. Une constance caractérise l'ordonnancement et le déroulement des offices religieux en l’honneur de Saint-Hubert depuis les origines jusqu’à nos jours, à savoir :

a. une abondante décoration florale agencée autour d’un tapis de fleurs dans la nef centrale de l’église, elle-même toujours très arborée.

  • 1985
  • 1985
  • 2009
  • 2009
  • 2009
  • 2009
  • 2009
  • 2009

b. la présence de et/ou : fanfares, chorales, trompes de chasse.

c. la bénédiction et la distribution de petits pains.


  • Distribution des petits pains (1965)
  • Distribution des petits pains (1971) M. le chanoine CASSART

d. la bénédiction d’animaux sur le parvis de l’église.

  • 1968
  • 1970 : L'abbé DE PAUW carresse le cobaye
  • La bénédiction des animaux n'avait lieu qu'aprés la grand-messe. Cette petite fille, pourtant, n'a pas voulu se séparer de son chien et, installée au dernier rang de l'église, elle a suivi l'office religieux en le tenant dans ses bras. (1970)
  • 1972, de gauche à droite : le chanoine CASSART, l'abbé DE PAUW, Mme Lucien VERFAILLE (Flora), Robert LEROUX & Mme Maurice BRABANT
  • 1976
  • 1977
  • 1979
  • 1979
  • 1981
  • 1983
  • 1985
  • 1990
  • 2006
  • 2007
  • 2009
e. la présence, bien en évidence sur un piédestal, d’une célèbre statue antique du saint.
  • Saint Hubert et le Cerf
  • Saint Hubert et le Cerf

3. Une équipe de bénévoles, évolutive dans sa composition dans le temps, s’acquitte toujours avec enthousiasme et détermination des tâches relevant de l’intendance.

4. La reconnaissance médiatique ne tarda pas à se matérialiser puisqu’en 1981 déjà, G. RENOY/H. LA BARTHE citaient nommément Maubray dans leur ouvrage intitulé « Le grand livre de la fête : folklore en Belgique », ainsi qu’on peut s’en rendre compte ci-après :

extrait du "Grand Livre de la Fête"

5. Trois « patrons » ont assuré la pérennité des célébrations de Saint-Hubert depuis 1961 : ROBERT LEROUX, CHARLES DELEHAYE et JEAN-MARY VIVIER. Passons maintenant en revue les réalisations significatives qui, sous leurs impulsions respectives, ont contribué à asseoir cette pérennité.

B. EVOLUTION

I. Sous l’égide de ROBERT LEROUX (1961-1989)

1. Lieu du culte : Jusqu’en 1966, la messe fut solennisée en plein air, sur le pourtour de l’église Saint-Amand, face au calvaire :

  • 1962
  • 1962
  • 1963 : Messe célébrée à l´extérieur - En dépit du manque de netteté, on peut quand même reconnaître, à l’avant-plan, des musiciens de la FANFARE ROYALE (Cléopha CANTILLON, Alphonse VICO, Léonce VIVIER, Marcel FARVACQUE, Amé HELLIN, Roger SAROT) et, un peu en retrait le chef de la CLIQUE DE LA JEUNE PAUME (Edmond ROBERTE).
  • Année indétertminée

Les fantaisies d’une météo turbulente ont été à l’origine de la décision en 1967 de reporter l’office à l’intérieur de l’église, une pratique qui se perpétua.

En ce qui concerne le niveau de participation des fidèles, les comptes rendus de presse font état de plusieurs centaines de personnes chaque fois, et même d’un millier en 1968.

2. Sonneurs de trompe : Une fête de Saint-Hubert se conçoit difficilement sans la présence de sonneurs de trompe ; ainsi, plusieurs sociétés, chacune d’elles à différentes reprises, sont venues sonner l’hallali :

  • le rallye gayant, de Douai,
  • le rallye trompes des Flandres,
  • le rallye-Hainaut,
  • les cors de chasse de Ligne.
Les deux photos suivantes datent de 1963, c'est-à-dire de l'époque à laquelle l'eucharistie était célébrée à l'extérieur de l'église; il s’agit des cors du Rallye gayant, de Douai ; les maisons à l’arrière-plan appartiennent à la Rue du Marais, côté Rue du Porjet.
  • Cors du Rallye gayant de Douai
  • Cors du Rallye gayant de Douai

Autres représentations de sonneurs, extraites de la presse locale :

  • 1962 : Rallye Trompes des Flandres et Clique
  • 1962 : Rallye Trompes des Flandres
  • 1964 : Rallye Trompes des Flandres
  • 1965 : Rallye gayant de Douai
  • 1965
  • 1966
  • 1967
  • 1967 Sonneurs du Rallye-Hainaut
  • 1968
  • 1978

Des haut-parleurs, habilement dissimulés dans le clocher, diffusaient les sonneries de trompe.

3. Chorales : Au début des années 70, en lieu et place des cors de chasse, dans un souci de diversification, il fut fait appel pendant plusieurs années consécutives à la Chorale Mixte des Mineurs d’Auberchicourt, une des meilleures chorales de France, comptant 55 exécutants, et qui venait de remporter le premier prix au concours international de Sélestat, auquel participaient 32 sociétés.

1971

A la fin des années 70 et dans la décennie suivante, la chorale Saint-Amand, de Maubray, dirigée d’abord par Basile Verdonck puis par son frère Robert, rehaussa de sa présence la cérémonie liturgique.

4. Fanfares : Les phalanges musicales du village prêtaient également leur concours à la fête :

  • la FANFARE ROYALE (dirigée par Léonce VIVIER) jusqu’en 1963, c-à-d pratiquement jusqu’à sa dissolution,

  • la Clique de la jeune paume, forte d’une quinzaine de musiciens sous la baguette d’Edmond ROBERTE ; elle était aussi présente lors d’importantes luttes de jeu de balle pelote ; elle se produisit jusqu’en 1968, date à laquelle elle s’éteignit,
  • 1965 : La Clique
  • La Clique
  • La Clique
  • La Clique
  • La FANFARE L’UNION (dirigée successivement par Jean CARLIER puis Dion VERDONCK) resta donc seule en lice après 1968 pour donner l’aubade sur le parvis de l’église, et ce jusqu’à la fin des années 80 :
1968 : La Fanfare l´Union

Robert LEROUX s’est toujours montré reconnaissant vis-à-vis de la Fanfare l’Union, comme en témoigne une de ses lettres :

Lettre de Robert LEROUX à la Fanfare l´Union
5. Personnalités religieuses : Durant de nombreuses années, Mgr THOMAS (vicaire général) officia, assisté par le curé de la paroisse Léon DEPAUW ; le chanoine CASSART et Mgr CARLIER vinrent ensuite ; puis régulièrement l’abbé FAUVELLE.
1964 constitua en quelque sorte une apothéose, puisque Mgr DESCAMPS, qui s’était fait excusé l’année précédente, présida la cérémonie et prononça l’homélie : ce fut donc un grand honneur de recevoir le recteur magnifique de l’Université de Louvain (encore unifiée à l’époque).

6. Personnalités civiles extérieures au village : De nombreux noms figurent dans les coupures de presse ; parmi les plus assidus : le Prince de Ligne, M. TISSANDIER (important industriel parisien), M. DREYFUS (de la société CHICOREE LEROUX), le notaire QUIEVY père, Louis GALLAIX (substitut du procureur du roi), Charles JONAS (président du Cercle des Petits Eleveurs) et nombre de personnalités belges et françaises issues du milieu des affaires et de la politique.

7.Fanion : Un fanion-souvenir fut créé en 1964 ; de forme triangulaire, aux couleurs brune et verte, il exhibe un cerf avec la croix entre les bois et porte l’inscription « La Saint-Hubert – Maubray ».
Le fanion-souvenir
8. Couplage de la Saint-Hubert avec la Fête de la Nature : En 1970, le SYNDICAT D’INITIATIVE, tombé en désuétude, se vit substitué par l’association « Les Amis de la Nature », elle aussi présidée par ROBERT LEROUX. Dans la pratique, rien ne changea au niveau organisationnel pour ce qui concernait l’ornementation de l’église. Mais vint s’y adjoindre une exposition au Salon Jurion présentée par les « Petits Eleveurs du Tournaisis » (président : Charles JONAS), étalée sur tout le week-end ; une bonne centaine de sujets de choix (lapins, volailles, pigeons, etc...) y étaient présentés et ce, régulièrement pendant les 25 années qui ont suivi. La tradition voulait qu’après la messe une visite de l’exposition – ouverte au public – était de mise.
A dater de la fin de la décennie 70, le Cercle Horticole maubraisien FLOREAL (président :Jean-Pierre COQUETTE) se joignit aux organisateurs.
  • 1972
  • 1974
  • 1975
  • 1975 - A gauche : J-P COQUETTE, Georges CORNU, Robet LEROUX et son épouse. A droite (en allant vers le centre), Charles JONAS, Maurice BRABANT, Michel VINCHENT.
  • 1977
  • 1977
  • Fête de la Nature en 1978
  • 1980
  • 1983
  • 1984
  • 1984
  • 1985
  • 1987
9. Bénédiction des animaux : Ce jour-là, l’église est ouverte aux bêtes ; des chiens de races différentes gémissent ou aboient, mais personne ne prend garde à cet accompagnement : chaque année c’est pareil. La gent canine n’est d’ailleurs pas la seule représentante du monde animal ; il y a aussi habituellement des chats, lapereaux, cobayes, oiseaux, chèvres, etc... A l’extérieur, où a lieu la bénédiction, des cavaliers attendent aussi l’arrivée du prêtre, bien installés sur leur monture.

10. Décoration :
Au cours de la deuxième moitié des années 80, la décoration traditionnelle de l’église s’enrichit d’un tableau d’assez grande dimension consacré à Saint-Hubert peint par Maurice BRABANT ; depuis lors, il demeure en permanence attaché aux cimaises de l'église.
Saint Hubert par Maurice BRABANT


11. Agapes : En tant que bon organisateur, ROBERT LEROUX se devait de retenir à déjeuner ses invités de marque, ce qu’il fit complaisamment dans sa résidence MA GUEOLE en clôture de chaque cérémonie annuelle !


II. Sous l’égide de CHARLES DELEHAYE (1990-1996).

1. C’est une autre personnalité française qui prit la relève en 1990 : le docteur CHARLES DELEHAYE, président du conseil d’administration de la polyclinique de La Louvière, à Lille. Son grand mérite est d’avoir « démocratisé » la fête de Saint-Hubert, en ce sens que – toutes choses étant égales par ailleurs – il convia chaque fois les chasseurs, traqueurs, fermiers, propriétaires terriens octroyant le droit de passage aux chasseurs, petits éleveurs, bénévoles et nombre d’amis à un drink à l’issue de la messe. Tout ce petit monde se retrouvait dans la cour de la maison qu’il avait acquise, à quelques pas de l’église, dans la Rue de la gare et qu’il désignait sous le vocable de « pavillon de chasse » ou parfois de « petite Louvière ».

1994
2. En 1990-91-92, la partie instrumentale au cours de l’office religieux fut assurée par les sonneurs de la CHAPELLE SAINT-HUBERT, de Ciney, tandis que la chorale paroissiale interprétait plusieurs pages de son répertoire de circonstance, notamment le « Credo du paysan », chanté par Laurent MAHIEU ; un chant que Laurent reproduit depuis lors chaque année a cappella.
  • 1991 : Les Sonneurs de Ciney
  • Invitation 1991
3. En 1993-94-95, les cors de chasse ont fait place à la Fanfare Royale LES ECHOS DES CARRIERES, de Vaulx. Celle-ci assura aussi l’animation musicale dans la cour du pavillon pendant la durée de l’apéritif.
  • 1994 : La Fanfare de Vaulx
  • 1995

4. Après l'apéritif, chasseurs et traqueurs se retrouvaient à l'intérieur du pavillon afin de partager le lunch, tandis que certains invités se regroupaient pour prolonger les réjouissances dans des restaurants des environs.

5. En 1994, au cours du drink, un hommage fut rendu à Jacques DEREUX, le fidèle garde-chasse : MM LEROUX et DELEHAYE lui remirent conjointement la médaille d’or du ROYAL SAINT-HUBERT CLUB DE BELGIQUE. Sur la photo, apparaissent, de gauche à droite, Robert LEROUX, Jacques DEREUX et Charles DELEHAYE.

1994, de gauche à droite, Robert LEROUX, Jacques DEREUX et Charles DELEHAYE

6. Pendant toute cette période présidée par CHARLES DELEHAYE, les Petits Eleveurs du Tournaisis continuèrent à présenter au Salon Jurion leur exposition florale et avicole, qu’ils étendirent même au matériel de jardinage.


III. Sous l’égide de JEAN-MARY VIVIER (1996-2015 )

1. Le passage de témoin entre CHARLES DELEHAYE et JEAN-MARY VIVIER eut lieu en 1996. Cette année-là, c’est ensemble qu’ils présidèrent la célébration ; ils y associèrent même les responsables du TRAP-CLUB (société de tir aux clays) de Maubray. Comme antérieurement, la Fanfare de Vaulx s’occupa de la partie musicale. Pour la dernière fois eut lieu l’exposition avicole au Salon Jurion.

2. En 1997, JEAN-MARY VIVIER – directeur général de L’OREAL BELGILUX – devint le seul maître à bord. Sur la photo : Jean-Mary et son épouse.

  • 1997 : Jean-Mary VIVIER et son épouse
  • Invitation 2006
  • Invitation 2008
  • Invitation 2009
3. Devenu propriétaire du pavillon de chasse de la Rue de la gare, son action s’inscrivit dans la continuité de la ligne tracée par son prédécesseur ; le drink fut offert aux invités, toujours plus nombreux, dans la cour du pavillon comme à l’accoutumée.

4. Quant à la partie musicale, elle s’articula depuis 1998 autour de deux pôles :

  • d’une part, la présence des cors de chasse du Rallye de Ligne,
  • 2005
  • 2006
  • 2007
  • 2007
  • 2008
  • 2009
  • 2009
  • 2009
2009
  • d’autre part, le concours de l’Orchestre des cadets de l’Harmonie Royale La Concorde, de Péronnes, dont JEAN-MARY occupe la présidence. Durant quelques années, la chorale CHANTELAC, de Péronnes, prêta aussi son concours.

5. A partir de 2001, le lieu de rassemblement pour le drink émigra du pavillon de chasse vers LA SYMPHONIE, Rue de l’Attre, quelques dizaines de mètres plus loin. Un temps toujours très favorable a permis chaque fois aux invités de se désaltérer en plein air, en toute quiétude, sur le parking de l’établissement, aux sons intermittents des cors de chasse.
L´Orchestre des Cadets de l´Harmonie Royale La Concorde
  • 2001
  • 2001
  • 2001
  • 2004
  • 2004
  • 2005
  • 2005
  • 2005
  • 2005
  • 2006
  • 2006
  • 2006
  • 2007
  • 2007
  • 2007
  • 2007
  • 2007
  • 2008
  • 2008
  • 2008
  • 2008
6. En 2001, l’abbé DEPAUW, qui s’était retiré dans un home quelques années auparavant, s’est fait un plaisir de venir célébrer l’office ; il apparaît ci-après, chapeauté et une canne à la main, en compagnie de ses anciens paroissiens, lors de l’apéritif.
7. Tradition oblige : le repas de clôture au pavillon de chasse, mais parfois aussi au restaurant et en 2009 sous un petit chapiteau à Vezon. Comme chaque année, c'est une journée faste qui s'achève sur un point d'orgue et laisse un souvenir impérissable aux convives, qui doivent se dire : "Merci HUBERT, Merci DIANE, Merci ARTEMIS" !
8. En 2009, nouveau changement de destination pour les invités au drink : la Maison de la chasse, à Vezon, en collaboration avec le CONSEIL CYNEGETIQUE TOURNAI-FRONTIERE, qui proposa un « week-end » de la nature et de la chasse agrémenté de festivités étalées sur les deux jours. Photo prise à Vezon :

2009 : à Vezon

9. En 2011 : Les 50 ans de la Fête :
10. En 2012 : Le 1er juillet


11. En 2014 : Le 29 juin

12. En 2015 : Le 21 juin
Le 3 juillet 2011, il y a eu un demi-siècle que Maubray rend hommage au patron des chasseurs ! 
Belle performance s’il en est, car la formule n’a jamais connu de passage à vide. 

Malgré autant d’années au compteur, la fête de Saint-Hubert qui s'était imposée comme une manifestation incontournable dans le village, cessa d'exister suite au décès de Jean-Mary VIVIER, le 23 mars 2015.
L'édition 2015 de la Fête de Saint-Hubert fut encore assurée par ses enfants, mais ce fut la dernière édition, personne ne décidant d'en reprendre les rennes.


OMER HELLIN
juillet 2009

ndlr : modifié en :
mai & juillet 2011,juillet 2012, juin 2014 & décembre 2024)