Manifestations patriotiques
MANIFESTATIONS A CARACTERE PATRIOTIQUE CONSECUTIVES
AUX GUERRES DE 1914-1918 ET 1940-1945.
Omer HELLIN.
A la fin des deux grandes guerres mondiales (1914-1918; 1940-45), c-à-d après la capitulation de l’Allemagne et la libération des camps, des manifestations à caractère patriotique furent produites un peu partout dans le pays.
A Maubray aussi, les différentes sociétés locales en collaboration avec les autorités communales organisèrent – au terme de chacune de ces hostilités – un « cortège de la libération », qui défila dans les rues du village, chaque fois au milieu d’une foule considérable et euphorique, heureuse de retrouver la paix après pas mal de souffrances endurées. Chars construits avec goût, fanfares, groupes exhibant de magnifiques accoutrements, écoles, soldats, combattants, personnalités constituaient l’ossature de ces défilés.
A.- APRES LA GUERRE 1914-1918.
C’est le 11 novembre 1918 que claironna le cessez-le-feu qui marqua la reddition sans condition de l’armée allemande. Maubray commémora cet événement à deux reprises : en 1919 et en 1920.
I. En 1919
Le « cortège de la libération » se déploya de part en part au sein du village. Nous ne disposons d’aucun document relatif à l’agencement du défilé ni au nombre de groupes qui le composaient, mais trois photos constituent néanmoins des liens qui nous rattachent à cette journée sans doute mémorable pour ceux et celles qui l’ont vécue :
1. Regroupement partiel sur la place du village.
Libération 1919
Cette photo prise près du pont royal présente, à côté des notables, un attelage à l’arrêt composé de trois chevaux reliés à un ou peut-être même deux chars dont, à l’extrême droite, celui de GABRIELLE PETIT (une espionne belge née à Tournai en 1893 et fusillée à Bruxelles en 1916 sur base d’une condamnation à mort par un tribunal militaire allemand; devenue héroïne nationale). Figurent notamment sur ce char la mère d’Ida Dereppe (JULIA CUIGNET, qui avait 8 ans à l’époque) et, sur celui de gauche, le père de sa mère; des croix désignent l’emplacement de ces deux personnes.
2. Parade à cheval.
Cortège de 1919
Cette photo a été prise à la Rue du Marais (qui va de la Rue du Porjet à la Rue du Haut-Bout), à proximité de la ferme de Jules PETIT (dit : Jules MANNEKEN); celle-ci a été rasée et sur son emplacement se trouve à présent l’habitation de Gérard DEREUX. La maison de droite, dont l’architecture a peu changé, à l’exception de la grange, appartenait à Jules HELLIN (marchand de charbons); une épicerie y était aussi exploitée (pancarte au-dessus de la porte d’entrée).
II. En 1920
Le dimanche 29 août, conformément au programme reproduit ci-après, un autre cortège patriotique parcourut les rues du village, du Burisieaux jusqu’au Marais de Maubray (derrière l’église); il fut organisé à l’occasion d’une remise de drapeau aux combattants par un représentant du Ministre de la défense nationale. Photo : Cortège 1920
Le cortège se composait en majorité de combattants provenant des entités géographiques environnantes. Il est assez étonnant de constater la présence des fanfares de Callenelle et de Vezon et non celle de Maubray ! Le bal eut lieu au Salon de Jules VICO, qui n’est autre que l’actuel Salon JURION.
Afin d’éviter toute méprise, il n’est pas inutile de préciser les prénoms des personnes qui figurent en bas de progamme : - Louis LEMOINE - Alphonse PRINGALLE - Charles MONTEGNIES - Léon FONTAINE - Joseph FONTAINE - Alexandre SALIGOT - Albert HELLIN - Alfred MORY.
B.- APRES LA GUERRE 1940-1945.
Si la reddition de l’armée allemande fut actée à Reims le 7 mai 1945, ce n’est que le lendemain (8 mai), du fait de la poursuite des combats sur le front de l’Est, que la fin des hostilités fut signée à Berlin par les délégués du commandement allemand devant les représentants russes, français, britanniques et américains.
La population maubraisienne a attendu avec impatience le retour de son dernier détenu pour fêter la libération; cette commémoration eut lieu les 22, 23 et 24 septembre 1945, comme l’atteste le programme ci-après :
FETES DE LA LIBERATION
(Reproduction d’un extrait de presse)
Les 22, 23 et 24 septembre 1945 derniers furent pour la commune des jours de liesse.
- Le samedi 22, à 20 H, une joyeuse retraite aux flambeaux parcourut les rues du village.
- Dimanche 23 : « jour V ». Le matin, à 9.30 H , messe pour les prisonniers, les anciens combattants des deux guerres et les jubilaires ; l’église était intérieurement et extérieurement magnifiquement décorée.
Après la messe : «Te Deum » et visite au monument.
Un magnifique V en fleurs naturelles garnit celui-ci. Le temps est froid et il pleut.
Vers 14 H, une éclaircie permet la formation du cortège, qui se déroule suivant l’itinéraire prévu. Les chars sont magnifiquement ornés et à chaque organisateur ainsi qu’à chaque groupe on ne peut qu’adresser des félicitations.
Les deux musiques communales, la musique de Vezon et la musique des Volontaires pompiers d’Antoing égayent le cortège de joyeux morceaux. Les rues ont pris un air de fête. Hélas ! en revenant de la rue du Sart, le temps, qui jusque-là s’était maintenu, se gâte brusquement. C’est alors la débandade sous l’averse ; les uns rentrent dans les granges, les autres cherchent à regagner leur maison.
C’est sous des parapluies que le cortège se termine.
Un peu plus tard, la pluie ayant cessé, Lucien VERFAILLE fait un discours sur le kiosque dressé sur la Place. Il remercie, au nom de l’Administration communale, les organisateurs de la fête. Robert MONTEGNIES, ancien prisonnier, parle au nom de ses confrères. Marcel PONDEVILLE, ancien prisonnier politique, est fortement applaudi.
Vers 18.30 H, huit jeunes filles dansent le quadrille, danse qui fut chère à nos aïeux. Le soir, un grand bal clôture cette journée qui aurait été si belle si le temps avait prêté son concours. - Le lundi, des jeux dans différents quartiers mettent de l’animation dans ceux-ci..
Comme le dimanche, un grand bal finit la fête.
1. LES PRISONNIERS.
Au total, une cinquantaine de Maubraisiens se sont retrouvés prisonniers dans les camps nazis; la plupart y restèrent pendant toutes les années de guerre (voir le point 7 ci-après, qui reprend la liste officielle des prisonniers et déportés) .
a) Deux habitants du village : Lucien LOUETTE (1) et Maurice SALIGOT (2) sont présents sur cette photo prise le 25/03/1941 au Stalag II C, à Greifswald, ville du nord de l'Allemagne.
Stalag II C à Greifswald
NB :
On désignait sous le nom de "OFLAG" les camps pour les officiers (abréviation de "Offizierlager") tandis que "STALAG" était la dénomination des camps pour sous-officiers et soldats (abréviation de "Stammlager")
2. LE RETOUR DES PRISONNIERS ET DEPORTES.
Les détenus revinrent un à un (parfois en duo) et firent toujours l’objet d’un accueil des plus chaleureux de la part de la population. Chaque fois qu’un retour était annoncé – il se faisait le plus souvent en train – la foule s’agglutinait près de la gare afin de conduire ces « héros » pour un hommage devant le monument aux morts (lequel fut érigé en 1924, dans la rue de la gare).
a) Retour d’ALFRED BONTE et EMILE DECARPENTERIE le 20 mai 1945.
- Morts en déportation : Henri VICO Robert LEKEUCHE
II.- Une société locale – la Fanfare L’Union – paya un lourd tribut au deuxième conflit mondial : elle perdit non seulement son chef (Jules Martinage) mais aussi deux de ses musiciens (Joseph Hellin et Robert Lekeuche). Un mémorial, qui leur a été dédié, trône toujours aux cimaises du Salon Jurion. Photo : Mémorial
Jules MARTINAGE
Jules Martinage (le p’tit Jules, comme ses musiciens l’appelaient) était le directeur musical de « L’Union » depuis 1932. Son dévouement inlassable avait intensifié la vie cordiale de la fanfare. Il est tombé, face à l’ennemi, en soldat et à son poste, à 33 ans, en mai 1940, quelques jours après la déclaration de guerre, à Oyghem, en Flandre occidentale.
Décès de Joseph HELLIN
(Reproduction d’un extrait de presse)
Notre cher prisonnier était âgé de 32 ans. Rappelé à la mobilisation au 6e Chasseurs en septembre 1939 il fut fait prisonnier à Louvain et interné au camp XVII B en mai 1940. A la demande d’un fermier, à Judenau, en Autriche. Pendant cinq ans, il travailla à la ferme et à l’atelier de sondage. Là, par sa simplicité, sa droiture et son attitude digne, il sut s’attirer le respect et l’estime de son employeur, qui le traita avec bienveillance. Il prenait patience et gardait l’espoir au cœur. Dans son long exil, il tâchait dans les lettres qu’il écrivait à sa mère d’encourager celle-ci, une brave veuve qui l’attendait impatiemment. A chaque retour de prisonnier, la pauvre mère s’y rendait espérant avoir des nouvelles de son enfant. Hélas, la libération qui délivrait tous nos prisonniers devait lui être fatale. Réfugié dans un abri avec les fermiers et d’autres prisonniers il fut lâchement fusillé le 7 avril 1945 vers 5.30 H avec deux camarades alors qu’il sortait de l’abri, ses valises en main, prêt à prendre la route qui devait le ramener près des siens.
Toute la population, tristement émue, présente à la mère éplorée et à la famille du pauvre soldat ses sincères condoléances. Puissent les nombreuses marques de sympathie qui leur sont adressées adoucir le chagrin qui les accable dans cette pénible épreuve.
Funérailles de Robert Lekeuche
(Reproduction d’un article de presse, communiqué par Marie-France Altruy)
Maubray a fait à un de ses enfants, Robert LEKEUCHE, mort au camp de concentration de Brux (Tchécoslovaquie), de splendides funérailles. Toute la population du village, voulant prouver à la famille toute la part qu’elle prenait à sa cruelle épreuve, s’était rendue vers 9.30 H à la maison du disparu où le Conseil Communal, les enfants des écoles, les prisonniers de guerre, les combattants, les réfractaires, les prisonniers politiques, les déportés, les membres de la résistance, les délégations des deux fanfares s’étaient rassemblés pour conduire la famille du héros à l’église où devait se chanter le service religieux. Partout, les drapeaux en berne étaient hissés aux fenêtres. Le cortège, en tête duquel venaient les enfants des écoles portant des fleurs, suivis des prisonniers et des déportés, encadrant le portrait cravaté aux couleurs nationales et portés par deux déportés se dirigea vers l’église. Au monument, où tout le monde s’arrêta, les enfants des écoles chantèrent la « Brabançonne ». L’église, dont le chœur était décoré de drapeaux belges, regorgeait de monde. A l’autel, M. le curé officiait, assisté de M. le curé de Vezon. Disparaissant sous les fleurs et drapé de nos trois couleurs, le catafalque au pied duquel avait été posé le portrait du disparu était encadré par les membres de la résistance et par les drapeaux des groupements et sociétés. A l’élévation, une émouvante sonnerie « Aux Champs » fit courir un frisson parmi la foule recueillie. Le service terminé, une « Brabançonne », jouée aux orgues figea en un garde-à-vous impeccable l’assistance venue pour rendre au disparu un dernier hommage. Après les absoutes, le cortège se reforma pour se rendre au monument. C’est toujours devant une foule aussi nombreuse que seront prononcés les différents discours.
Lucien VERFAILLE, au nom de l’administration communale et du Front de l’indépendance, retraça la vie du disparu et montra qu’il est mort comme il a vécu, en bon patriote et que même là-bas, soumis à une longue torture, son âme droite et fière ne s’est pas courbée. Il lui apporta ensuite les remerciements pleins de gratitude de tous ceux qui l’ont connu pour le bel exemple qu’il leur a donné.
Edouard DELFORGE, parlant au nom des réfractaires, dépeint sa vie de traqué, de soldat et son martyr dans un bagne nazi.
Alphonse MARLIER, pour les prisonniers et les déportés, s’attacha surtout à tirer de son portrait moral les deux grandes vertus dominantes : patriotisme et sens chrétien. Inclinons-nous devant cet apôtre et ce grand patriote, exemple magnifique pour notre jeunesse à la recherche d’un idéal.
Gérard DUMONT apporta au regretté disparu l’hommage ému de ses chefs, de ses compagnons de travail et des prisonniers politiques. A cet ami qui les avait tous conquis par sa jovialité et son sens aigu du devoir, il vint dire un ultime adieu dans lequel on sentait que les mots ne pouvaient rendre qu’imparfaitement tout ce qu’il aurait voulu dire.
Orphée DUBART, au nom des partisans, exalta en plus des nombreuses qualités déjà citées sa discrétion et sa modestie. Il montra qu’ayant fait son devoir jusqu’au bout, il alla même jusqu’au sacrifice de sa vie et qu’il l’a fait tout simplement sans jamais s’en enorgueillir. Sa vie et son martyre sont une sauvegarde pour ceux à qui le chemin du devoir semblerait bien aride.
Un chant et la « Brabançonne » chantés par les enfants des écoles terminèrent cette émouvante cérémonie. Que cette belle cérémonie et les nombreuses marques de sympathie témoignées à la famille endeuillée lui soient un réconfort dans la cruelle épreuve qu’elle traverse.
4. LE CORTEGE DE LA LIBERATION.
La cérémonie du dimanche 23 septembre 1945 débuta par une messe solennelle à la mémoire des victimes de la guerre; les prisonniers montaient la garde autour du catafalque recouvert du drapeau belge dans la nef centrale de l’église. Le cortège de l’après-midi partit de la rue du haut-bout et passa dans la plupart des rues du village. Le programme fait état de la présence de 45 groupes ! Le bal eut lieu au Salon Tanfin (actuellement Jurion); le « nouveau salon » n’existait pas encore à l’époque.
Nous avons pu retrouver des photos – elles sont rares, semble-t-il – de quelques chars qui composaient ce défilé inoubliable :
a) Les neuf provinces (numéro 20 du programme).
Debout : Charles MONTEGNIES et Joseph VIVIER.
h) Autorités (n° 45 du programme)
De gauche à droite : Louis LEFEBVRE, Gérard DUMONT, Oscar PONDEVILLE (surnommé « el Paveu » ; bourgmestre), Lucien VERFAILLE (dit « le gros Lucien ; secrétaire communal) et sa fille Claudette, Gérard PLANCHON, Joseph LEVEAUX (père de Elie LEVEAUX), Juliette DELHAYE et sa fille Raymonde PATERNOTTE
Elles furent surtout marquées par l’organisation de jeux dans différents quartiers de la commune, où on notait la présence de cafés. Tous les estaminets furent pris en compte, afin de les mettre sur un pied d’égalité : on en dénombrait 11 ! Plus aucun d’eux n’existe à l’heure actuelle; il peut donc être intéressant de les resituer géographiquement et de rappeler leurs noms et sobriquets :
a) Trois cafés avoisinaient l’église :
- Julien Leroy : dénommé « chez Mascarin »; actuellement : 4, rue de la gare.
- Maurice Hanot : dénommé « chez Hanot »; actuellement : 1, rue de la gare.
- Jules De Jaeger : dénommé «al commune»;(NB : les bureaux de l’administration communale se trouvaient au 1er étage); actuellement : 1, rue Saint-Amand.
- Louis Lucas : dénommé « au Bélote »; la maison a été abattue; la demeure actuelle porte le numéro 15 de la rue de la gare.
- Alphonse Marghem : dénommé « au Molicheux »; actuellement : 10, rue de la gare.
- Henri Bonte; actuellement : 19, rue de la gare.
- Jeanne Hellin : dénommé « au djalo »; la maison a été abattue (rue de la gare) en vue de la rectification de la route (pont du chemin de fer).
- Vve Durieux : dénommé « chez Broquet »; actuellement : 24, rue de la gare.
- Emile Catoire : dénommé « chez Catoire »; actuellement : 26, rue de la gare.
- Cyr Tanfin : dénommé « chez Tanfin »; situé de l’autre côté du pont; actuellement : 27, rue de la gare.
6. SITUATION ACTUELLE.
Maurice Brabant, le président de l’association des trois fédérations :
- FNC (Fédération nationale des Combattants),
- FND (Fédération nationale des Déportés),
- FNAPG (Fédération nationale des anciens Prisonniers de Guerre), a vu disparaître l’un après l’autre tous ses membres.
Le dernier prisonnier, Lucien LOUETTE, est décédé en mars 2008 à l'âge de 89 ans.
Reste : le souvenir, sans oublier le DRAPEAU.
7. NOMS DES PRISONNIERS ET DEPORTES MAUBRAISIENS (guerre 1940-45)
Prisonniers rapatriés : Henri BAUFFE, Léon BRABANT (stalag IV A; retour en oct. 40), Armand DUFOUR, Albert DONNEZ, Lucien DEREPPE (rapatrié en septembre 1942), Albert HELLIN, Floride HELLIN, Léonce HELLIN, Georges HUBIN, Georges LECLERCQ, Gaston LELEU, André DEMAIRE, Victor MONTIGNIES, Octave VARLET, Amé WATTIEZ.
Déportés en Allemagne : Henri VICO, Robert LEKEUCHE, Gérard DELANGRE, Marcel RENAUT, René MARLIER, Robert PATERNOTTE, Gérard D’HAENE, Marcel PLOUVIER, Lucien LELONG, Henri VIVIER.
Prisonniers de guerre non rapatriés : Alfred BONTE, Gustave COQUERIAUX, Adolphe CORNU, Jean-Baptiste CROMBEZ, Emile DECARPENTERIE, Edmond DECLERCQ, Adolphe DEREUX, Arthur DEVAUX, Georges DEVAUX, Amé HELLIN, Edouard HELLIN, Henri HELLIN, Jean HELLIN, Joseph HELLIN, Maurice HELLIN, Odon HENNEQUIN, Victor HUART, Louis HUIN, Louis LEFEBVRE, Edmond LOUETTE, Raymond LUCAS, Alphonse MARGHEM, Alphonse MARLIER, Maurice SALIGOT, Louis TITELION, Louis VANBOQUESTAL, Albin VICO, Gustave VIVIER, Maurice VIVIER, Albert LUCAS, Robert MONTEGNIES, Louis DELLETTRE, Arnould LEFEBVRE.
Prisonnier politique : Marcel PONDEVILLE.
Prisonniers politiques libérés : Gérard PLANCHON, Gérard DUMONT.
Soldats morts pendant la campagne des 18 jours : Jules MARTINAGE, Maurice HELLIN, Edmond PONDEVILLE.
Prisonnier mort en captivité : Julien LEROY.
Les prisonniers ont commencé à rentrer au village au cours du mois d’avril 1945, au fur et à mesure de la libération des camps. L’extrait ci-après du « Courrier de l’Escaut » du 4 mai 1945 fait état du retour à cette date des sept premiers d’entre eux. Ils assistèrent, au patronage, à la représentation théâtrale donnée par le cercle dramatique ARS et CARITAS du 29-04-1945 (voir à ce sujet le reportage sur les Cercles Dramatiques; B-II-2 sur le présent site) :
Juin 2010, corrigé en septembre 2012 et octobre 2019)