Même si c’est à Antoing qu’il naquit en 1898 et à Tournai qu’il mourut en 1975, Alfred avait toutes ses racines à Maubray. Sa carrière professionnelle fut totalement vouée à l’imprimerie, une profession qu’il adorait; même à son domicile, il disposait d’un petit matériel qui lui permettait d’effectuer de menus travaux pour des particuliers et notamment d’éditer le bulletin hebdomadaire paroissial « Notre Journal ».
Poète patoisant apprécié, plusieurs de ses chansons furent laurées au concours Prayez. Son attachement au village et au terroir, il le traduisait avec excellence dans ses nombreuses compositions patoisantes; ses refrains couraient sur toutes les lèvres.
Figure attrayante et hautement sympathique, Alfred s’était impliqué à fond dans la vie associative locale :
Il fut un des fondateurs, en 1949, de la Société de Jeu de boules Saint-Joseph au patronage,
En 1956, au décès de Léon Brabant, il devint régisseur de la dramatique La Renaissance, en même temps qu’acteur au sein de la troupe,
En 1971, année de la création de l’Amicale des anciens, il fut choisi pour exercer la fonction de secrétaire du groupement, puis celle de président en 1974, au décès de Marcel Dambrain… mais hélas pour peu de temps; il fut très regretté,
Il était aussi ardent supporter de la Fanfare l’Union.
Par son caractère incomparable, sa délicatesse et sa serviabilité, Alfred occupait une place importante dans toutes les sociétés qui avaient la chance de le compter comme membre; il y occupait une place importante et jouait souvent le rôle de cheville ouvrière. Père de trois filles, il fut particulièrement affecté par le décès de l’une d’elles alors qu’elle n’avait même pas trente ans.
